Vous visez Forbes ? Commencez par Le Télégramme.
Dans la course à la visibilité médiatique, beaucoup de startups rêvent d’une double page dans Les Échos ou d’un passage au JT de France 2. Mais avant de séduire les rédactions parisiennes, il existe une voie plus directe, plus concrète, et souvent bien plus efficace : celle de la presse locale.
À l’heure où la guerre de l’attention est plus féroce que jamais, les relations presse locales restent un levier puissant mais largement ignoré, notamment par les jeunes entreprises à impact, les TPE ou les PME en quête de reconnaissance. Et pourtant, ce levier peut faire décoller votre notoriété… en commençant à deux rues de vos bureaux.
Selon une étude IFOP pour Ouest-France, 82 % des Français lisent au moins un média local chaque semaine. Mieux : ces lecteurs font davantage confiance à leurs médias de proximité qu’aux grandes chaînes nationales. Pourquoi ? Parce que la presse locale parle de ce qui les concerne directement : les initiatives du territoire, les entreprises d’à côté, les gens qu’ils croisent au marché.
Cette relation de confiance, bâtie sur la proximité, est une mine d’or pour les entreprises. Être mentionné dans La Voix du Nord, Nice-Matin ou Sud Ouest, ce n’est pas simplement “faire un article” : c’est entrer dans l’espace mental d’un public local, fidèle, engagé.
Il est illusoire de penser que l’on pourra entrer dans Les Échos ou Le Monde sans preuve de traction. Les journalistes nationaux reçoivent des centaines de sollicitations par semaine. Les journalistes locaux ? Beaucoup moins. Cela signifie qu’ils sont plus disponibles, plus à l’écoute, et qu’ils cherchent activement des initiatives locales à valoriser.
C’est donc un excellent point d’entrée pour débuter une stratégie RP quand on n’a ni budget illimité, ni actualité spectaculaire.
Un article dans la presse locale, ce n’est pas seulement de la visibilité éphémère. C’est :
Chez 425PPM, on a vu plusieurs de nos clients générer leurs premiers leads grâce à une seule parution dans un hebdo régional. Loin d’être anecdotique, c’est parfois le déclic commercial dont une startup a besoin pour enclencher son développement.
Quand on pense “relations presse”, on pense souvent à la presse écrite. Mais les rédactions locales s’expriment aussi à travers les antennes radio régionales (France Bleu, RCF, radios associatives), les chaînes télévisées (France 3 régions, TV locales), ou les formats numériques (actu.fr, Le Bonbon, etc.). Ne vous limitez pas au print. Le bon canal dépend de votre message, de votre public… et de votre ancrage local.
Un journaliste local ne s’intéresse pas à votre taux de croissance ou à votre vision long terme sur la décarbonation. Il veut savoir : “Pourquoi votre projet a du sens ici, maintenant ?” Si votre pitch ne fait pas le lien avec le territoire, il passera à côté.
Montrez ce qui vous relie au coin de rue, à la vallée, au bassin d’emploi. Parlez concret, ancré, incarné. Dites que vous recrutez localement, que vous travaillez avec des artisans d’ici, que votre entrepôt se trouve dans la ZAC voisine. Bref : donnez une raison de parler de vous comme d’un acteur local, pas juste comme une startup “cool”.
Les rédactions locales n’ont pas les mêmes rythmes que les nationales. Elles ferment parfois tôt, planifient leurs éditions à l’avance, ou préfèrent recevoir les communiqués en début de semaine. Si vous attendez le vendredi 18h pour envoyer votre actu, vous avez déjà perdu.
Commencez par vous constituer un fichier presse régional. Pas besoin de 300 contacts : visez juste. Repérez les journalistes qui traitent déjà de sujets “éco”, “innovation”, “transition” dans votre département. Utilisez des outils comme Infolocale ou explorez les archives du journal local pour voir qui a signé quoi.
Ensuite, appuyez votre storytelling sur votre ancrage local. Où êtes-vous basé ? Qu’est-ce qui vous lie à ce territoire ? Avez-vous un local emblématique, un passé familial, une équipe du coin ? N’hésitez pas à vous rendre disponible pour des interviews ou des visites sur place. Cela rassure et facilite l’écriture d’un article.
Votre dossier de presse n’a pas besoin d’être une œuvre d’art graphique. Mais il doit aller droit au but :
Chez 425PPM, on conçoit des kits presse allégés, clairs et actionnables pour les journalistes régionaux. Ils permettent un traitement rapide de l’information, sans que le journaliste doive “décortiquer” lui-même votre pitch.
Chaque retombée locale doit être :
Pensez à envoyer un message de remerciement au journaliste : c’est simple, mais cela renforce le lien pour les prochaines fois.
La presse locale, ce n’est pas une fin en soi. C’est souvent le premier étage de la fusée. Voici comment en tirer parti pour viser plus haut :
Partagez vos parutions sur LinkedIn, dans vos newsletters, sur votre site. Affichez-les en signature mail ou dans vos documents commerciaux. C’est un gage de sérieux, surtout pour un investisseur ou un partenaire.
Un journaliste national est plus à même de vous prendre au sérieux si vous avez déjà été couvert en local. C’est une preuve que vous existez, que vous suscitez de l’intérêt, que vous avez une résonance concrète.
Chez 425PPM, on aide les startups à impact et les TPE ambitieuses à :